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Jacques SONGOO: (09.08.2010)
L’entraîneur des gardien de buts des Lions justifie la liste des 22 joueurs qu’il a convoqués pour le match amical contre la Pologne.
L’entraîneur des gardien de buts des Lions justifie la liste des 22 joueurs qu’il a convoqués pour le match amical contre la Pologne.
Qu’est ce qui a guidé la confection de la liste des 22 joueurs convoqués pour le match du 11 août prochain contre la Pologne ?
J’ai essayé de faire de mon mieux pour publier une liste équilibrée, adaptée aux besoins du moment. Sans oublier que la plupart des clubs sont en ce moment à la phase des matchs amicaux. J’ai fait une liste élargie.
Votre liste a quelques nouveaux joueurs. Est-ce à dire que cette équipe a besoin de sang neuf ?
On a besoin de tous les meilleurs joueurs camerounais pour gagner. Il y a un certain nombre de nouveaux joueurs que je voulais voir pour ce match. Mais, en raison des problèmes administratifs, je n’ai pas pu les avoir tous. C’est le cas du gardien Charles Itanje, que je suis allé voir en Angleterre pour le convaincre de regagner les Lions. Il y a aussi Marvin Matip, le grand-frère de Joël Matip. Si les problèmes administratifs se régularisent, ils vont rejoindre l’équipe nationale.
A quel niveau ça coince avec Itanje ?
Au niveau administratif. Itanje a joué avec les sélections nationales de France jusque chez les espoirs. Il était à la porte de l’équipe A française, puisqu’il avait été appelé pour la préparation de la Coupe du Monde 2006. Je suis allé le voir en Angleterre pour discuter avec lui et lui dire qu’il a des chances de jouer en équipe nationale pour nous permettre d’avoir de bons résultats.
Et pour Matip ?
Lui aussi, il a très envie de jouer pour l’équipe nationale du Cameroun. Une équipe nationale a besoin de tous les meilleurs joueurs camerounais, où qu’ils se trouvent.
Dans votre liste, Aurélien Chedjou est appelé
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comme milieu de terrain. Est-ce à dire que son dernier match en Coupe du Monde contre les Pays-Bas dans cette position a convaincu ?
Aurélien, c’est un milieu défensif. On l’a vu lors des derniers Jeux olympiques en Chine. C’est vrai qu’en club il joue défenseur central. Ce n’est pas un problème. C’est toujours bon d’avoir des joueurs polyvalents qui peuvent donner un coup de main à tout moment.
On attendait un autre joueur sur le couloir, votre fils, Franck Songo’o. Qu’est-ce qui empêche le fiston de venir ?
Je le connais comme certains joueurs qui n’ont pas été appelée pour ce match amical. J’ai besoin de voir de nouveaux joueurs. Lui, je le connais et je n’ai pas besoin de lui pour ce match amical. C’est un joueur d’avenir.
Pourtant, on a besoin des joueurs qui peuvent percuter sur le côté droit…
C’est vrai, mais comme je disais, les matchs amicaux nous permettent de voir les joueurs qu’on ne connait pas assez, question de voir à quel niveau ils se situent. Il faut faire un groupe soudé et équilibré, pour une concurrence saine.
Pendant longtemps, vous avez joué les seconds rôles, et aujourd’hui, vous êtes aux avant postes. N’avez-vous pas peur d’affronter tous les problèmes de l’équipe nationale du Cameroun ?
Certes, il y a des problèmes de discipline. Il appartient au prochain sélectionneur de gérer tout ça. Vous le savez, il n’y a pas de grande équipe sans discipline.
Dans l’immédiat, comment entendez-vous gérer ce problème ?
J’ai ma petite idée sur le sujet. Je vais parler aux joueurs. Je vais discuter tranquillement avec les joueurs et il revient au prochain sélectionneur de s’en occuper. On va essayer de sortir un règlement intérieur et demander aux joueurs de le respecter et de respecter les couleurs nationales.
Propos recueillis par
Raphaël Nkoa et Jean-Bruno Tagne
dans Le Sport en plus Crtv / Le Jour
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