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Joseph Marius Omog : Les Gabonais nous ont très mal reçu (23.05.2008)
L’entraîneur national des A’ revient sur l’expédition de Libreville qui s’est soldée par la qualification.
Propos recueillis par B.M.B.
Comment s’est jouée la qualification pour le second tour des éliminatoires du Chan à Libreville, quand on sait que dix minutes avant la fin du match, le Cameroun était éliminé ?
Tout s’est effectivement joué dans les dix dernières minutes. Mais moi je commencerais d’abord par parler de notre préparation. Après notre défaite ici à Yaoundé contre les Gabonais, les pouvoirs publics nous ont permis de nous remettre aussitôt au travail. Parce que nous y croyons, ils nous ont donné toutes les facilités afin que nous puissions travailler. En fonction de notre prestation du match aller, nous avons essayé de réajuster le groupe. Et, avec l’arrivé des joueurs de Coton Sport, nous avons pu constituer une équipe. Avant, c’était un groupe de joueurs, mais qui n’avait pas encore une âme. Nous sommes donc partis en expédition au Gabon avec une équipe de 18 joueurs soudés. Et je crois que cette victoire est à mettre à l’actif de ces 18 joueurs qui se sont très bien comportés. Ils ont suivi les consignes que nous leur avions données. Un match se joue en 90 minutes. Même à la dernière minute, on peut faire la différence. Ce que nous avons fait.
Pourquoi avoir attendu les 15 dernières minutes pour faire entrer Francis Ambané qui a débloqué la situation ?
Ne voyez pas seulement Ambané, mais voyez quel travail les autres ont abattu ! Voyez ce qu’ont fait, par exemple, Ousmaïla Baba, Boukar… Quand Ambané entre, cela veut dire que les autres ont déjà fatigué les adversaires. Ambané a déjà toutes les facilités pour passer en joker. Quand il a imprimé son rythme, les autres étaient déjà à bout. Mais un gars comme Ousmaïla Baba, passer moi l’expression, a complètement saouler les Gabonais. Quand Amabané est entré, c’était simplement pour conclure.
Comment le public gabonais s’est comporté
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avec vous à la fin de cette rencontre qui marquait leur élimination ?
Je m’excuse de le dire : nous avons été très mal reçu à Libreville. Mais s’était de bonne guerre. N’empêche que c’est surprenant : quand les équipes arrivent chez nous, elles sont très bien reçues. Dès notre arrivée à Libreville, nous n’avons pas été bien accueillis. Mais ce n’est pas à moi de le dire, c’est à l’administration de le faire. Après le match, on ne nous a pas permis de nous exprimer. Alors qu’à aller, j’avais vu les supporters gabonais jubiler ici devant tout le monde. A Libreville, nous sommes sortis escortés du stade.
Certes vous avez retourné la situation à Libreville ; mais est-ce qu’une préparation comme celle que vous avez effectué au stade militaire est adéquate si le Cameroun veut aller loin ?
Disons-le : cette préparation, n’est pas adéquate. A proprement parler, il n’y a pas d’infrastructures pour qu’on puisse se préparer. Lors de notre stage, tous les terrains étaient occupés. Nous sommes donc repartis à Nkoabang qui possède, certes une petite pelouse, mais elle permet de travailler sur des surfaces réduites. Sur ce petit terrain, nous avons essayé de constituer une équipe. Et lorsque nous nous sommes retrouvés sur une grande surface, nous avons pu travailler. Nous n’avons pu jouer qu’un match amical au stade militaire parce qu’au stade omnisports, le service d’entretien avait déversé des produits toxiques. Il ne voulait donc pas que travaillions dessus. Nous avons donc travailler avec les moyens de bords pour parvenir à notre objectif.
Que savez-vous de votre prochain adversaire, la Rd Congo ?
L’équipe nationale, nous ne la connaissons pas très bien. Mais les équipes qui disputent les compétitions africaines interclubs, nous les connaissons. Il y a de très bons joueurs dans ces clubs. Ce qui signifient que lorsqu’ils constituent une équipe nationale, elle est forte. Donc, c’est un bon morceau que nous allons encore affronter.
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